Facebook : 10 effets secondaires que vous ne soupçonnez pas encore
Obésité, problème de
couple, pauvreté, chômage, phobie sociale, déprime voire dépression chez les
plus jeunes… voici quelques uns des effets indésirables pour certains
utilisateurs de Facebook.
Régulièrement, des universités
ou autres instituts à travers le monde publient des études sur les conséquences
d’une utilisation excessive de Facebook. Certains de ces effets secondaires
n’ont rien de bien surprenant, d’autres le sont beaucoup plus. Retour sur 10
effets secondaires d’un excès de cet outil.
À consommer avec modération
Malgré de récentes études
témoignant d’un intérêt croissant des jeunes pour des plateformes
concurrentes, le réseau social reste extrêmement populaire. Au
dernier relevé officiel, il affichait pas moins de 1 milliard d’utilisateurs
actifs. Pour vous faire prendre conscience de son gigantisme, il faut savoir
que si ce service en ligne était un pays, il serait le 3ème le plus peuplé au
monde derrière l’Inde et la Chine.
Facebook c’est aussi plus d’1
milliard de « Like », près de 150 millions de connections entre amis et plus de
200 milliards de photos téléchargées (chiffres octobre 2012). Mais derrière
tous ces chiffres, il y a bien évidemment des utilisateurs dont certains usent
et abusent du réseau social. Quelles conséquences pour ces ultras ?
1. L’obésité
Une étude conjointe menée par
l’Université de Columbia et celle de Pittsburgh a mis en lumière que
l’embonpoint pourrait être la conséquence d’une utilisation du réseau. Elle
montre aussi que même les utilisateurs modérés seraient concernés par cet effet
secondaire.
Concrètement, lorsqu’un membre
s’inscrit sur le réseau, son ego est mis à l’honneur par quelques likes bien
placés sur de nouvelles photos et quelques publications visiblement appréciées
de ses amis. Seulement, au fil du temps, l’engouement s’estompe, et
l’utilisateur peut avoir tendance à compenser cette absence d’interactions
sociales par quelques gourmandises.
2. La pauvreté
Cette même étude réalisée
auprès de 541 Américains montre que ces membres peuvent également rencontrer
quelques problèmes financiers. L’analyse montre que cela concerne surtout les
jeunes utilisateurs.
3. La phobie sociale
Une récente étude menée par un psychiatre de Limoges
montre que 4,5% des utilisateurs seraient véritablement accrocs au réseau. Des
membres qui se connecteraient jusqu‘à 11 fois par jour pour une durée moyenne
de 3 heures.
L‘étude montre que 70% de ces
accrocs sont des phobiques sociaux. Comprenez qu’ils sont tellement accrochés à
leurs amis virtuels qu’ils ont du mal à tisser et entretenir des liens avec
d’autres individus dans la réalité. Un comble.
4. Le stress
Cette fois, c’est la Business
School de l’université d’Edimbourg qui y va de sa petite analyse et qui conclue à un stress pour
certains membres du réseau. L‘étude a porté sur près de 300 personnes et montre
que ce stress est surtout présent pour les membres qui comptent un grand nombre
d’amis. Et c’est surtout la diversité des amis qui génère ce sentiment,
notamment parce qu’il est très difficile pour le membre de plaire et satisfaire
tous ces amis et toutes leurs différences.
5. La déprime et la dépression
L‘étude a été publiée au
printemps 2011 dans la revue American Academy of Pediatrics et
elle montre clairement qu’une utilisation de Facebook peut conduire à la
dépression chez les adolescents. Le réseau ne ferait que grossir les
difficultés que certains jeunes rencontrent à se faire des amis, mais aussi
mettre en avant le succès des autres. De quoi dégrader l’image qu’un jeune en
pleine construction peut avoir de lui.
6. La jalousie à l‘égard des ses amis
Conséquence logique de voir
certains membres récolter pléthore d’amitiés virtuelles et de communiquer sur
leurs réussites quand d’autres peinent à entrer en contact avec leurs propres
camarades ou collègues, un sentiment évident de jalousie.
7. L’addiction
L’université de Chicago a
récemment montré à travers une enquête réalisée auprès de sujets de 18 à
35 ans que le réseau social serait plus addictif que d’autres tentations telles
que le travail, le sexe, l’alcool et le tabac.
Petite consolation toutefois
pour ceux qui fumeront et boiront un peu moins grâce à cette activité en ligne.
8. Le chômage
Cette fois, cet effet
secondaire n’est pas le fruit d’une conclusion d’une enquête scientifique, mais
une décision de justice. En témoignent ces licenciements de salariés ayant tenu
des propos un peu trop tranchés sur leur société. Ces victimes très 2.0
n’avaient pas suffisamment verrouillé leur compte ou ont accepté des amis un
peu trop bavards.
9. Le couple en difficulté
Si vous et votre conjoint(e)
êtes tous 2 inscrits sur le réseau, sachez que votre utilisation mutuelle peut
nuire à votre couple. C’est le résultat d’une enquête menée par l’Université de
Guelph au Canada qui indique qu’un membre et néanmoins conjoint va forcément
regarder avec une attention toute particulière l’activité de sa moitié. Et
forcément, suspicion et jalousie peuvent s’inviter dans ce jeu social.
10. La santé menacée
L‘étude est signée Keith
Wilcox, professeur de marketing à Columbia, et Andrew Stephen, professeur de
gestion des affaires à Pittsburgh (États-Unis). Celle-ci a montré que les
utilisateurs du réseau font des choix pas forcément bons pour leur santé.
Pour mener à bien à leur expérience,
ils ont séparé une petite centaine de personnes en 2 groupes égaux. Le premier
a été invité à consulter Facebook durant 5 minutes, le second à se rendre le
même temps sur le site de CNN. Au terme de ces consultations, il a été
proposé aux participants de choisir entre un barre de céréales et un trés
calorique cookie au chocolat.
Résultats des courses, les
utilisateurs de Facebook ont majoritairement choisi le cookie quand le second
groupe a principalement opté pour le choix santé.
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