السبت، 30 ديسمبر 2017

Pollution de l'air

La pollution de l'air (ou pollution atmosphérique) est une altération de la qualité de l'air pouvant être caractérisée par des mesures de polluants chimiques, biologiques ou physiques présents dans l'air, ayant des conséquences préjudiciables à la santé humaine, aux êtres vivants, au climat, ou aux biens matériels1.
Ces polluants peuvent être d'origine naturelle ou anthropique et concerner l'air atmosphérique et/ou l'air intérieur des espaces clos (véhicules, maisons, usines, bureaux). Ils constituent généralement des cocktails de polluants tels que des particules en suspension, ou autres substances2 dont la concentration et les durées de présence suffisent à produire un effet toxique et/ou écotoxique. Ils peuvent interagir avec la lumière (pollution photochimique).
En Europe, la pollution de l'air est à l'origine de plus de 500 000 morts par an
Différents types de pollutions atmosphériques
On compte aujourd'hui des dizaines de milliers de molécules différentes, polluants avérés ou suspectés qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec d'autres paramètres (ultraviolets solaire, hygrométrieacides, etc.). Les effets de ces synergies sont encore mal connus. Cette pollution atmosphérique (ou intérieure) est un enjeu de santé publique, au niveau mondial comme individuel8.
Cette pollution peut revêtir de multiples formes et être :
·         brève ou chronique ;
·         visible (fumée) ou invisible (pesticides dans l'air9, benzène de l'essence) ;
·         émise massivement ou en faible dose ;
·         émise en quantité dispersée (exemple : pollution émise par les centaines de millions de pots d'échappement) ;
·         locale et émise par une source fixe (exemple : cheminéeusine), ou émise par des sources mobiles (épandeurs de pesticidestransport routiermaritime ou aérien10), l'ensemble de ces sources contribuant à une pollution globale intérieure ou extérieure (exemple : augmentation de l'effet de serre due au CO2 ou composés organiques volatils dans l'espace domestique).
·         naturelle (exemple : gaz volcaniques) ou d'origine anthropique.
·         Principales sources de la pollution
On distingue deux types de sources :
·         anthropiques, par exemple : émissions des poêles et chaudières (chauffage domestique, notamment le chauffage au bois, et le chauffage industriel), moteurs (trafic routier, maritime et aérien), usines (industries des produits chimiques et pharmaceutiques, des peintures et des enduits, usines d'incinération…), agriculture, etc. ;
·         naturelles, par exemple : volcanisme, érosion éolienne, émissions naturelles de méthane (marécages).
Cette distinction est parfois difficile à établir ; la dégradation anthropique des sols (ex : réchauffement des pergélisol) peut favoriser des émissions de méthane qu'on jugera ou non naturel, de même qu'une aridification anthropique induite par le drainage, le surpâturage, la salinisation et dégradation des sols favorise des envols de poussière qu'il est difficile de différencier des envols naturels à partir des déserts supposés naturels ou originels.

Produits polluants (sources, diffusion, effets)

Dans le cas de la pollution aérienne en particulier, la diffusion des polluants joue un rôle important dans les effets constatés : dans certains cas, une pollution importante mais d'origine ponctuelle va se diffuser sur une zone géographique importante et avoir un impact faible, dans d'autres cas, une pollution diffuse (par exemple issue des transports) va être concentrée par les vents et le relief et ainsi avoir un impact notable sur les populations.

Synthèse sur les grandes sources de pollution aérienne[modifier | modifier le code]

La principale cause est l'activité anthropique, mais certains événements naturels peuvent perturber la composition de l'air de façon non négligeable et durable, comme une éruption volcanique ou certains feux naturels à très grande échelle.
La pollution due aux activités humaines se décompose principalement en :
·         rejets de l'industrie : les industries de la chimie et de la pétrochimie notamment rejettent dans l'air de nombreux types de produits, résidus de processus de transformation ; les installations du secteur de la Sidérurgie et de la métallurgie émettent également de nombreux polluants en grande quantité, notamment dans des processus de combustion incomplète : cokeries, agglomérations, etc., ou de refonte de matériaux utilisés (aciéries électriques) ;
·         rejets liés à l'incinération et la dégradation naturelle ou contrôlée (compostagefermentation, etc.) des ordures ou d'autres produits ;
·         rejets liés à la production d'énergie (électricité, généralement par combustion de carbone fossile produits pétroliers, charbon et gaz ; ou de chaleur chauffage résidentiel, des bureaux, etc.) ;
·         rejets liés aux activités agricoles et d'élevage ;
·         la pollution par les transports ; diffuse et difficile à contrôler.

Ozone

L'ozone est dit polluant secondaire ; il n'est pas émis directement dans l'air mais résulte d'une réaction photochimique impliquant des précurseurs, des polluants issus de l'automobile, essentiellement les oxydes d'azote. Il est une des causes du smog. L'ozone se développe plus intensément en période de temps chaud et ensoleillé : les concentrations en ozone sont ainsi plus élevées durant la période estivale. À noter que l'on parle ici de l'ozone troposphérique, c'est-à-dire de l'ozone des basses couches de l'atmosphère, qui est un polluant majeur et provoque notamment des problèmes respiratoires. Au contraire, l'ozone dans la haute atmosphère, formé par des mécanismes différents, donne naissance à la couche d'ozone qui protège des rayonnements ultraviolets.

Oxydes d'azote

Les oxydes d'azote67 à l'état de gaz dans les conditions habituelles de température et de pression sont regroupés sous le terme générique de NOx. Parmi ces NOx, le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2) sont des polluants atmosphériques réglementés. Les NOx sont essentiellement produits par l'Homme.
La combustion des combustibles fossiles et de la biomasse dans les foyers fixes d'une part, et des combustibles gazeux et liquides dans les moteurs thermiques d'autre part, génère des émissions d'oxydes d'azote (NOx)68.
Toutes les combustions à haute température et à haute pression : moteurs des automobiles, en particulier les moteurs Diesel qui, du fait de leur fonctionnement à plus haute pression, émettent deux à trois fois plus de NOx que les moteurs à essence. La pollution NOx des voitures est règlementé par les normes européennes69. Un avion qui décolle produit en moyenne l'équivalent en NOx de 1 000 voitures Diesel parcourant 25 km, donc les 2 300 décollages quotidiens des trois aéroports parisiens du Bourget, d'Orly et de Roissy représentent de ce point de vue l'équivalent d'une flotte supplémentaire de 2 300 000 véhicules Diesel70.
Les NOx sont également produits à des températures plus basses lors de la combustion du bois. Ces oxydes d'azote ne proviennent quasiment pas de l'oxydation de l'azote (diazote) atmosphérique, mais de celle de l'azote contenu dans le bois sous forme d'amines et de protéines nécessaires à la croissance de l'arbre71,72. Les émissions d'oxydes d'azote sont plus importantes pour des installations de combustion de la biomasse que pour des chaudières au fioul ou au gaz naturel73,74.

Effets sur la santé

Lors de pics de pollution, les NOx occasionnent des troubles respiratoires, inflammation et obstruction des voies aériennes et augmentation de la sensibilité aux attaques microbiennes75. Les personnes particulièrement à risque sont les fumeurs, patients atteint de troubles respiratoires (dont asthme, allergie) personnes fragiles, âgées et atteintes de problèmes cardiovasculaires notamment.


ليست هناك تعليقات:

إرسال تعليق